MAIS QU’EST-CE QUE L’EGO?

C’est la totalité de tes mémoires qui, ayant pris trop d’importance au fil
des années, deviennent si puissantes qu’elles envahissent ton individualité. Je peux expliquer ceci de la
façon suivante. D’abord, la manière dont tu as perçu un événement a été enregistrée dans ta mémoire.
Parce que cet événement a été particulièrement heureux ou difficile à vivre, tu as décidé qu’il ne fallait
pas l’oublier. De ce souvenir tu as tiré une conclusion, laquelle est devenue une croyance qui cherche à
t’éviter une souffrance si l’événement fut malheureux, ou à répéter l’événement si celui-ci fut heureux.
Ces mémoires sont devenues des personnalités en toi et ont leur propre volonté de vivre; elles se
nourrissent de l’énergie que tu leur donnes à chaque fois que ces mémoires ou une façon de penser
dirigent ta vie. Ces personnalités ont la capacité de te parler : elles sont représentées par les multiples
petites voix que tu entends à l’intérieur de toi. Cela dit, il est important de te souvenir qu’au moment où tu
as décidé de croire à quelque chose, tu croyais bien faire, étant convaincu que cette croyance t’aiderait à
être plus heureux. Malheureusement, la grande majorité des croyances accumulées depuis ton enfance ne
te sont plus utiles. Quelques-unes l’ont peut-être déjà été, mais la plupart ne le sont plus.
Prenons l’exemple d’un petit garçon qui éprouve des difficultés à apprendre à lire et qui se fait dire par
un de ses parents ou par un professeur qu’il n’est qu’un bon à rien, qu’il est trop distrait et qu’il ne fera
jamais rien de bon dans la vie. Si l’enfant souffre de cette expérience (ce qui serait normal) et qu’il
décide de croire ces affirmations, une petite voix intérieure lui rappellera sans cesse qu’il est un bon à
rien chaque fois qu’il voudra apprendre ou entreprendre quelque chose de nouveau. Cette partie de lui (sa
croyance), convaincue de l’aider à ne pas souffrir, tentera de l’empêcher d’entreprendre quoi que ce soit.
En écoutant sa croyance, ce garçon fera tout en son pouvoir afin d’éviter de se faire dire qu’il est un bon à
rien. Cette croyance, qui fait maintenant partie de son ego, lui trouvera toutes sortes d’excuses pour ne
rien entreprendre telles que : « Je ne suis plus intéressé », « J’ai changé d’idée », « Le bon moment
n’est pas arrivé », « Je fais peut-être une erreur en décidant cela », etc. De toute évidence, cette façon
de penser ne sera plus bénéfique lorsque ce garçon sera un adulte. Il est donc très probable qu’en tant
qu’homme il éprouvera des maux de jambes qui lui indiqueront que sa croyance l’empêche d’aller de
l’avant.
L’ego est constitué de centaines de ces croyances dont nous devons devenir conscients sinon celles-ci
nous empêchent de réaliser nos désirs qui sont essentiels à la manifestation de notre JE SUIS. Nous
devons aussi admettre que nous avons des limites. Voilà donc la principale raison de tous nos malaises et
nos maladies : LA TROP GRANDE PUISSANCE DE NOTRE EGO. Lorsque nous le laissons diriger
notre vie, il nous empêche d’être ce que nous voulons être, car il a appris qu’il n’est pas bien d’être ainsi.
Plusieurs de nos désirs sont ainsi bloqués, provoquant par le fait même le blocage d’une partie de notre
corps physique qui serait nécessaire pour manifester ces désirs.
Afin de t’aider à comprendre ce concept davantage, voici un cas vécu. Un jour, une jeune femme souffrant
d’une tendinite au bras droit est venue me voir pour tenter de découvrir la cause de son mal. Je lui ai
d’abord demandé ce que ce mal l’empêchait d’être ou de faire. La réponse à cette question permet, dans
un premier temps, de découvrir ce que la personne veut vraiment. Elle m’a répondu que ça l’empêchait de
jouer au tennis et, par conséquent, d’en retirer du plaisir. Elle aurait aussi pu me répondre que ça
l’empêchait de prendre son enfant dans ses bras ou de vaquer à ses occupations. La réponse est
déterminante puisque lorsque nous trouvons ce que le mal nous empêche de faire dans le monde physique,
il est plus facile d’aller à la cause du mal.
La réponse de cette dame m’a donc permis de déduire qu’elle entretenait une attitude mentale — une
croyance —, qui lui faisait mal et qui affectait sa façon de jouer au tennis. Je lui ai donc informé que,
d’après sa réponse, elle VOULAIT jouer au tennis, mais qu’une partie d’elle avait peur pour elle. Je lui
ai ensuite demandé quelle avait été son intention ou son désir au moment de s’inscrire à cette activité.
Elle m’a dit que c’était pour s’amuser puisqu’elle prenait la vie trop au sérieux : avec un conjoint en
affaires et deux enfants à la maison, elle n’avait guère le temps de se divertir. Elle voulait se détendre,
relaxer.
Puis, elle m’a raconté qu’un jour trois autres dames l’ont convaincue de se joindre à elles pour former
deux équipes qui s’affronteraient chaque semaine. Ce qui devait au départ être un jeu est devenu une
compétition sérieuse. Lorsqu’elle faisait une erreur, sa partenaire le lui laissait savoir. Sa tendinite lui a
permis de découvrir qu’elle n’osait pas s’affirmer par peur de déplaire et qu’elle croyait que la vie
devait être sérieuse, qu’il est interdit même de jouer seulement pour s’amuser. Elle a alors pris
conscience que sa mère avait les mêmes croyances et qu’elle était très sévère avec elle-même. Toutes les
deux croyaient qu’il est mal et égoïste d’être enjouée, relaxe et détendue car ça ne fait pas sérieux ni
responsable.
Il est important de réaliser que cette tendinite ne lui disait pas d’arrêter de jouer, mais bien de
CHANGER SA PERCEPTION face au jeu. La cause principale de sa tendinite était le fait qu’elle ne
s’acceptait pas dans ses peurs du moment. Elle s’en voulait de ne pas avoir pu s’affirmer avec ses
compagnes de jeu. Aussitôt qu’elle s’est donné le droit d’avoir cru à la même chose que sa mère et
d’avoir peur de s’amuser, il a été plus facile pour elle de dire à sa peur (à son ego) qu’en réalité elle
voulait vivre l’expérience de s’amuser à l’avenir. Le secret est de reconnaître notre peur et notre
croyance tout en se souvenant qu’elles croient nous aider. Ensuite, on peut se diriger vers ce que nous
voulons en ayant confiance que nous pourrons assumer les conséquences de cette nouvelle décision.
Il arrive fréquemment que les gens croient que la douleur est une indication que le corps nous donne de
faire ou ne pas faire quelque chose. Cette jeune femme aurait pu penser que son bras lui faisait mal parce
qu’il était mieux pour elle d’arrêter de jouer au tennis. Sois vigilant! Ces pensées sont des trucs de l’ego
pour t’empêcher de découvrir une croyance. Pourquoi? PARCE QUE TON EGO EST CONVAINCU QUE
CE QU’IL CROIT EST CE QU’IL Y A DE MIEUX POUR TOI.
Je te suggère d’être particulièrement alerte lorsque ton malaise ou ta maladie te semble seulement
physique. Voici quelques exemples :
• une maladie causée par une carence en vitamines qui disparaît dès qu’on comble la carence;
• une personne tombe et se casse un bras;
• faire une indigestion après avoir mangé beaucoup de chocolat;
• ressentir des douleurs musculaires plusieurs jours après un effort physique.
Dans tous ces cas, il est très tentant de croire que la cause est seulement physique. Comme il est
impossible de dissocier nos corps physique, émotionnel et mental, je te conseille, si une telle situation se
produit dans ta vie, de ne pas te laisser influencer par ton ego qui tient mordicus à ce que tu blâmes un
facteur extérieur.
Je te rappelle que la raison pour laquelle ton ego refuse la responsabilité de tes maladies est que la
croyance (une création de ton ego) qui se cache derrière elles, que ce soit un accident ou une indigestion,
est convaincue d’avoir raison et ne veut pas se faire découvrir. Et puisque tous les hommes ont un ego,
cela confirme mes convictions à l’effet que toutes les maladies, sans exception, ont un lien avec nos corps
émotionnel et mental, ainsi qu’avec les blessures de notre âme.
Souviens-toi que l’ego ne peut pas diriger la vie de quelqu’un. Il est incapable de connaître les vrais
besoins d’une personne, étant donné qu’il ne se base que sur les mémoires du passé. Il ne peut donc pas
vivre dans le présent. L’ego est une création à part entière de notre dimension mentale.
Sois conscient de plus que ton ego a sa propre volonté de vivre et ne peut se nourrir et devenir ton maître
que si tu laisses tes croyances diriger ta vie. Ces notions sont très bien expliquées dans tous mes livres.
Croire que nos malaises ou nos maladies ne sont que de l’ordre du physique équivaudrait à nous
dissocier de nos deux autres corps. Notre enveloppe matérielle est composée de trois corps et nous ne
pouvons pas les dissocier dans quelque activité que ce soit. Pour démontrer ces liens, vous n’avez qu’à
imaginer une personne qui a très peur et dont le coeur se met à battre très vite. La cause de cette réaction
va au-delà du physique : le coeur ne peut accélérer son rythme par lui-même.
Les causes les plus courantes des maladies, qui sont toutes générées par des peurs, sont les attitudes et les
émotions négatives, les sentiments de culpabilité, la recherche d’attention et la fuite ou l’évitement d’une
situation désagréable. Une autre cause assez courante est le fait de se laisser influencer par les croyances
populaires comme croire qu’on peut avoir le rhume si on est dans un courant d’air ou si on embrasse une
personne qui a le rhume. Ce sont ces personnes, facilement influençables, qui attrapent des maladies
dites contagieuses.
Tel que le suggère le titre de ce livre, chaque malaise t’incite à t’aimer davantage. Comment en suis-je
arrivée à cette conclusion? C’est qu’en s’aimant, on laisse notre coeur diriger notre vie et non notre ego.
S’aimer signifie se donner le droit de vivre des expériences et aimer les autres signifie leur donner
le droit de vivre leurs propres expériences.
Accepte ton humanité, tes peurs, tes croyances, tes limites, tes forces, tes faiblesses, tes désirs et tes
aspirations. Donne-toi le droit d’être TEL QUE TU ES MAINTENANT. Fais-le sans juger tes actions
comme étant bonnes ou mauvaises. Vis chaque chose comme une expérience, en sachant qu’il y aura
toujours des conséquences, agréables ou non, aux décisions que tu prends. Peu à peu, en devenant plus
conscient, tu choisiras d’expérimenter ce qui est plus intelligent pour toi, c’est-à-dire ce qui apporte des
conséquences agréables plutôt que désagréables.
Cet ouvrage est le moyen par excellence pour t’aider à revenir à l’état naturel de ton corps, c’est-à-dire
un état de santé, de bonheur, d’amour et d’harmonie.
Lorsque tu te découvriras une attitude mentale qui te bloque au point de te créer un problème physique,
n’oublie pas que tu devras t’accepter de façon inconditionnelle avant qu’une transformation mentale
s’effectue.
Tu dois donc accepter d’être ce que tu ne veux pas être avant de pouvoir être ce
que tu veux.
J’entends souvent des clients d’Écoute Ton Corps me dire qu’ils ne comprennent pas pourquoi un malaise
ou une maladie ne guérit pas lorsqu’ils en ont compris le message ou que les symptômes disparaissent
temporairement pour revenir à la charge plus tard. Sache qu’il ne suffit pas de comprendre ou d’accepter
une situation extérieure ou d’accepter une autre personne pour guérir. LE PLUS IMPORTANT, C’EST DE
T’ACCEPTER TOI-MÊME, SURTOUT DANS LES ASPECTS QUE TU N’AIMES PAS DE TOI,
C’EST-À-DIRE TE PARDONNER (LE PARDON DE SOI est bien expliqué à la fin de ce livre). Ton
corps physique te laissera savoir à quel moment tu t’es véritablement accepté dans tes peurs et tes limites
en se transformant par lui-même.
Mon but n’est pas seulement de te faire comprendre pourquoi tu as créé cette maladie, mais aussi de
t’aider à découvrir ce que tu as à accepter de toi. C’est cette non-acceptation qui est la cause première de
toute maladie. c’est la raison pour laquelle je tenais à ajouter CET ASPECT SPIRITUEL à ce livre.
De plus, je tiens à préciser que le fait de trouver toi-même les causes de tes malaises ou maladies – ainsi
que leurs messages – ne doit pas t’empêcher de consulter un médecin ou de faire appel à la médecine de
ton choix. Tu peux te faire aider physiquement en même temps que tu fais ta recherche intérieure aux
niveaux émotionnel, mental et spirituel. Il est plus facile de le faire sans être incommodé par la douleur.
Et qui sait, tu auras peut-être l’agréable surprise de découvrir un médecin qui croit que l’homme ne se
limite pas à un corps physique, mais qu’il a aussi d’autres corps subtils qui ont une très grande influence
sur le physique.
D’ailleurs, je suis heureuse de constater que les médecins qui croient à un lien corps-esprit sont de plus
en plus nombreux. Plusieurs d’entre eux ont même écrit des livres sur l’aspect métaphysique des
maladies. La médecine orientale est un bon exemple pour nous. Il existe aussi un très grand choix de
médecines dites alternatives. Voilà une excellente occasion pour toi d’exercer ton discernement et ton
pouvoir de choisir. C’est ton corps après tout! Toi seul as l’entière responsabilité de t’en occuper et de le
maintenir en santé.
Il ne te reste plus maintenant qu’à ouvrir ton esprit et à accepter le fait que la perception métaphysique
d’un malaise ou d’une maladie fasse partie des nouveautés apportées par l’énergie de l’ère du Verseau
lesquelles affectent tous les aspects de nos vies. Nous quittons un monde axé sur le mental pour passer à
un monde plus spirituel, c’est-à-dire un monde où l’ÊTRE reprend sa place. Les personnes qui refusent
d’accepter cette transformation auront de plus en plus de difficulté à être heureux, en santé et à faire face
à la vie avec sérénité.
Si tu ne trouves pas ton malaise ou ta maladie dans ce livre, je te suggère de lire la conclusion qui se
trouve à la page 670. Tu y trouveras des questions qui t’aideront à faire un décodage complet de ton
malaise ou de ta maladie, tel qu’enseigné par ÉCOUTE TON CORPS depuis près de trente ans. Il est
préférable qu’une autre personne te pose ces questions et note tes réponses.

Lise Bourbeau

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