Pardonner à celui ou celle qui m’a fait du mal revient en quelque sorte à se pardonner soi-même. Une grande partie de ce que nous réprouvons dans l’autre est souvent une partie de nous-même que nous refusons de reconnaître et de voir en nous-même. La personne qui nous a blessé(e) et offensé(e) devient alors l’ÉCRAN sur lequel nous projetons nos propres ombres personnelles qu’il nous est trop pénible de regarder en nous. Mieux accueillir ainsi ce qui nous fait honte ou peur en soi-même est conséquemment indispensable à la profondeur du pardon que nous devons faire et à notre croissance intérieure. En reconnaissant nos propres côtés faibles et déficients, nous devenons plus complets, plus authentiques, plus lucides, plus vrais, plus humbles, plus conscients et donc plus nous-mêmes. Donc, »aimer nos ennemis », comme nous le demande Jésus-Christ, revient à accueillir en nous leurs ombres, c’est-à-dire ce qui fait peur ou qui provoque le mauvais jugement en nous. Voilà la lumière qui se vit dans l’acte de pardonner.
LE CHEMIN DU PARDON (Extrait)
Le pardon ouvre la porte de l’amour à l’autre
sans en espérer de reconnaissance…
Il y a des pardons d’oubli par le travail du temps…
Il y a des pardons plus volontaires…
« On est dans le bon chemin, le jour où on se sent capable de penser à ceux qui nous ont blessés, sans souffrir… »
J’ai aussi des choses à me-faire-pardonner…
Ce qui a été vécu, a été vécu et rien ni personne ne peut y changer…
Pardonner, c’est se redonner une chance d’aimer
et finalement de dire « merci… »
Car tu as contribué, toi, mon autre moi-même, avec tes qualités et tes défauts, avec tes manquements et tes excès, à celui ou celle que je suis actuellement…
Et là, ici et maintenant, je décide d’être celui ou celle qui pardonne
Source INTERNET.
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