Les perceptions face à l’âme à aider (jugement, ouverture…)

Les perceptions face à l’âme à aider
(jugement, ouverture…)

Nous avons chacun notre perception de voir les esprits se manifester à nous.
Certains d’entre nous auront un ressenti physique, usant ainsi de la
clairsensibilité. C’est ainsi que les émotions qui seront décelées nous
aviseront de l’état émotionnel de l’âme qui est devant nous. Si l’émotion est
lourde ou triste, il y aura de fortes chances que l’âme ne soit pas lumineuse
et qu’elle ait besoin d’un coup de pouce pour s’élever. D’autres pourront les
percevoir avec leur clairvoyance, et ainsi ils verront par la couleur de l’aura
ou la vision de l’âme si elle est encore attachée au plan physique. Il ne faut
pas oublier que la clairaudience peut aussi nous informer sur ce sujet. Pour
ma part, j’entends ce qui ressemble à un code Morse dans mon oreille
m’avertissant qu’il y a une âme errante dans mon entourage.

Quand je me connecte à la photo d’un défunt avec une photographie, en
utilisant ma voyance, je reçois différentes informations qui se manifesteront
autant par ma clairaudience que par la télépathie impliquant mes guides. La
majorité des informations qui toucheront l’âme seront négatives. C’est
comme si le positif dans sa vie s’était éloigné d’elle et était devenu moins
perceptible. Il peut aussi arriver que je ressente la façon dont elle est morte,
sans que ce ne soit signifié clairement, tandis qu’à d’autres occasions
j’aurai des images claires de ce qui s’est passé.

Pour accomplir sa mission de vie du mieux possible, il est important de
faire preuve d’une grande ouverture d’esprit, mais surtout de mettre ses
convictions de côté. Le jugement est un défaut qui n’est pas tolérable chez
un passeur d’âmes. Il ne peut que nous nuire dans notre travail et briser la
confiance que l’entité peut bâtir avec nous. Nous ne sommes pas ici pour
évaluer les gens, mais pour les assister à s’améliorer et à accueillir leur
passé et ce qu’ils sont. Comment peut-on aider quelqu’un à s’accepter, si
nous le noyons sous une masse de préjugés et d’opinions qui n’ont en aucun
cas une pertinence sur la suite de son évolution ?

Quand l’âme a choisi de mourir et de se suicider, brisant ainsi son contrat,
il ne faut surtout pas se mettre à juger son acte et banaliser les difficultés
qu’elle a pu vivre au moment de faire ce choix. Ce n’est pas notre rôle. Elle
finira de toute façon par comprendre la gravité de son geste et ce que cela
implique. Lorsqu’elle a fait ses choix, elle ne contemplait que l’arbre, sans
voir toute la forêt. Ce que je veux dire, c’est qu’elle s’est arrêtée à la seule
solution qu’elle croyait possible, noyée par ses souffrances et les problèmes
qui affluaient sans qu’elle ne puisse prendre ou reprendre le contrôle de sa
vie.

C’est dans ces moments-là que le passeur d’âmes devient un intervenant
en relation d’aide. Il faut alors dialoguer avec l’âme et lui faire comprendre
l’exigence de traverser dans la lumière pour obtenir l’aide angélique qui
pourra ainsi lui permettre de continuer son évolution. Nous avons parfois le
besoin de marchander son passage vers la lumière. Il m’est arrivé plus
d’une fois d’échanger un message contre une traversée.
Il s’agissait d’un homme qui voulait faire ce qu’il n’avait jamais réussi à
faire dans sa vie. Protéger et aider ses enfants. Dans sa précédente vie, il
avait été un tyran, quelqu’un qui utilisait ses poings au lieu d’utiliser les
mots pour exprimer ses émotions. Il avait fini par mettre fin à sa vie, le soir
où sa femme l’avait quitté avec leurs quatre enfants. Il était resté accroché
au seul endroit où il avait eu l’impression d’être quelqu’un, d’avoir été
utile. Mais comme il restait dans les basses énergies autour desquelles il
gravitait depuis trop longtemps, il a fallu lui expliquer qu’il ne pouvait rien
faire de l’endroit où il était.

Il avait aussi peur du jugement de Dieu pour les actes qu’il avait commis.
Ses croyances religieuses étaient bien imprégnées en lui. Tous les éléments
qui étaient réunis étaient suffisants pour l’empêcher de même imaginer de
plonger vers la lumière et de s’y baigner sans aucune crainte de se faire
juger et punir. C’est principalement à nous de nous pardonner et d’avoir un
repentir qui est sincère. Il ne faut jamais oublier que tout commence par soi.
Le but premier des expériences que nous venons accomplir sur terre est de
nous élever dans notre évolution et non pas de nous briser. Nous sommes
venus accomplir ce à quoi nous avons consenti au préalable. Il ne sert à rien
de vouloir vivre une vie parfaite, si nous ne vivons pas les épreuves que
nous avons choisies avant notre incarnation.

C’est la même chose pour la personne qui a tué une autre personne. Il faut
beaucoup d’amour entre deux âmes pour choisir de venir accomplir cette
expérience ensemble. Lorsque l’âme passe dans sa lumière et qu’elle revoit
le fil de sa vie, ses choix, ses erreurs et toutes ses bonnes ou mauvaises
actions, elle peut alors comprendre ce qu’elle est venue expérimenter.
Quelqu’un pourra être venu essayer d’apprendre le pardon ; pour un autre,
ce sera la compassion ; tandis que pour une autre personne, ce sera l’amour.
Chaque mission est choisie avec le coeur dans le but d’apprendre à élever
son âme pour devenir de plus en plus sage et ensuite servir d’exemple aux
âmes qui sont plus jeunes et qui ont besoin d’encadrement. La vie est une
grande cour d’école où nous apprenons chaque jour de nouvelles leçons et
où les examens sont parfois plus difficiles

.Chaque âme a sa propre histoire. Dans des cas bien précis, nous avons
quelquefois l’impression de voir des histoires se répéter. Comme s’il y avait
quelque chose à apprendre de cela. Quelque chose qui s’adresse à notre âme
et qui fait vibrer quelque chose d’unique. Il y aura toujours un
enseignement ou quelque chose qui sera en lien avec notre propre histoire.
Même si la personne a pu accomplir une chose abominable dans sa vie, ce
n’est pas TOUTE sa vie qui l’était. Il y avait aussi des événements qui
étaient positifs et qui ont été remplis d’amour. Il faut que la personne se
rappelle ces instants et, ce faisant, cela lui permettra de s’élever doucement
afin d’atteindre le niveau d’élévation suffisant pour s’approcher de sa
lumière. S’accrocher aux petits bonheurs qui ont fait partie de sa vie peut
l’aider à s’en créer d’autres en traversant de l’autre côté.

Il y a aussi ces personnes qui ont connu des morts subites et qui n’ont pas
conscience qu’elles ont quitté leur corps. Oui, ça existe. Quelqu’un m’a
déjà demandé comment elles pouvaient ne pas s’en rendre compte alors
qu’elles ont pourtant des besoins à combler, tels que manger ou aller à la
toilette. Comme le temps n’est pas le même ici et en haut, il y a de fortes
chances qu’elles vivent toujours dans un espace-temps où elles ne peuvent
s’apercevoir de tout ça. Je ne suis pas allée de l’autre côté pour
expérimenter la chose et ainsi pouvoir vous la raconter, mais je crois que ce
que mes guides tentent d’expliquer, c’est qu’elles ne se rendent pas compte
du temps qui passe.
J’ai déjà dû expliquer à une dame qu’elle était morte et que sa maison
appartenait maintenant à une autre dame et son mari. Ce qu’elle m’a
répondu était assez cocasse : « Non, je ne suis pas morte. Sinon, comment
pourrais-je être ici ? Je ne me souviens de rien. Rien du tout. Je fais mes
choses, jour après jour, depuis toutes ces années, et ça va comme ça. » Elle
m’avait même interrogée sur ce qu’était cette lumière qu’elle voyait, pour
ensuite me demander mon « petit » nom. C’est dans ce genre de moment
que la patience est de mise face à l’âme, car parfois le travail peut être long,
l’acceptation devant éventuellement être faite.
Lorsqu’elle a réalisé son décès bien réel, il y a eu une période de colère et
d’incompréhension face à ce qu’elle avait vécu. La mort avait eu lieu durant
son sommeil, et elle n’avait pas eu le temps de réaliser qu’elle était partie.
Et dans ces moments-là, il y a davantage de manifestations, car l’âme
réalise ce qui se passe. Ce qui est maintenant.

Je me rappelle aussi un monsieur, fermier de son métier, qui était mort
durant une sieste qu’il avait faite. Son coeur avait lâché. Avec diplomatie et
délicatesse, je lui ai annoncé qu’il était mort depuis un bon nombre
d’années. Il ne savait tout simplement pas qu’il était décédé. Il se berçait sur
sa chaise, tranquillement, comme ça, sans voir le temps qui passait.
Il y a différentes qualités qui doivent être mises de l’avant lorsque nous
sommes un passeur d’âmes. Il faut être ouvert d’esprit, sans jugements, ou
du moins les garder pour soi, sans les exprimer, être immensément patient
et surtout user de diplomatie et de délicatesse lorsque vient le temps de
dialoguer avec une âme en détresse qui a besoin de soutien émotionnel. La
communication est aussi primordiale. Donc, il est toujours important d’être
accessible lors de ces dialogues et de vous adresser à vos guides pour vous
soutenir et ainsi dire les bonnes choses qui pourront mettre en confiance les
âmes et les pousser un peu plus vers leur lumière pour ainsi continuer leur
ascension.

Tremblay B Isabelle

Extrait du livre Passeur d’âmes

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